Les Banshees d'Inisherin

Les Banshees d'Inisherin

COMMENTAIRES

J’ai nettement préféré "bons baisers de bruges" avec les 2 mêmes acteurs.

Y’a vraiment pas d’histoire à raconter mais j’ai bien aimé ce film 3,5/5

excellent une fois de plus

On sort de ce film en se demandant ce qu'on a vu. Magnifiques paysages Irlandais ok, Ane miniature trop mignon ok, le regard intense de Colin Farrell ok. Mais à part ça? Qu'est ce que le réalisateur cherche à nous dire, à nous expliquer? Car là dedans, tout a du sens et rien en a. Le film parle de ces conflits sans fin, de ces guerres grotesques, de l'absence de communication qui envenime les ruptures - qu'elles soient amicales, amoureuses ou géo politiques... On se rend compte alors de la complexité du propos et c'est à ce moment qu'on peut commencer à aimer ce film... J'ai trouvé l'ensemble très envoutant, presque malaisant. Très belle musique de Carter Burwell & de belles fulgurances dans la mise en scène. J'ai aimé.

Très beau film, décors, ambiance, dialogues, les acteurs sont excellent cela fait longtemps que je n’avais pas vue Collin Farrell avec un vrai rôle de cinéma. Mais à part sa pourquoi ils se font la gueu** ?

Même si j'ai moins aimé que In Bruges, quel plaisir de retrouver le duo Colin Farrell / Brendan Gleeson, encore une fois entourés de seconds rôles à la hauteur de leur talent. L'humour noir, le ton acerbe et la photographie magnifique sont des constantes dans le cinema de Martin McDonagh et The Banshees of Inisherin ne déroge pas à la règle.

Ce réalisateur aux origines Irlandaises nous livre sans doute là son oeuvre la plus personnelle, à travers cette métaphore de deux amis irréconciliables sans raison apparente. Le personnage du policier est-il une représentation de l'Angleterre, figure d'autorité méprisée par les deux personnages principaux ? Et, même si je salue la performance et le propos tout en nuances qui méritera sans doute un second visionnage, je dois admettre que je me suis moins laisser happer par ce film que par ses précédentes productions. Son meilleur restera, pour l'instant, pour moi, Three Billboards Outside Ebbing, Missouri.

C'est mitigé pour ma part. Scénar, ambiance, décors, cast et interprétations tout ça c'est ok. Mais j'en ressors avec une impression de creux.

Des personnages plus détestables les uns que les autres (hormis peut-être la sœur, qui finit quand même par abandonner son frère, déficient mental et pyromane), ce film sur la misère humaine teintée d'inceste ne m'a inspiré qu'une profonde misanthropie.

Encore une réussite de Martin McDonagh, un film plus personnel que ses précédents porté par un duo Colin Farrell et Brendan Gleeson fabuleux.

Film magnifique, l’Irlande et ses légendes derrière des personnages torturés comme les paysages …. Acteurs somptueux tout en retenue, émouvant, éprouvant aussi par moments mais j’ai adoré !!

Avec Les Banshees d'Inisherin, on est à deux doigts de tenir un chef-d'œuvre du cinéma.

Perdus sur l’île irlandaise d’Inisherin, dans un contexte bouillant de guerre civile, deux hommes se retrouvent confrontés à la vacuité de la nature humaine dans un duel ébouriffant. Cette expérience roborative et cathartique interroge sur la futilité de la vie et la quête de sens en mettant les personnages principaux face à leurs propres contradictions.
Avec un casting aux petits oignons et une photographie impeccable, « Les Banshees d’Inisherin » est un film à couper le souffle… voir les doigts.

Je sors assez mitigé de Banshees of Inisherin. Je salue l’originalité du scénario, tenue jusqu’au bout puisqu’on ne saura jamais ce qui a provoqué cette rupture hormis une certaine angoisse existentielle. L’ambition du film est aussi à mettre à son crédit. Pour le reste, je trouve le film très appuyé, très lourd dans son propos, sa direction d’acteurs, sa photographie, sa mise en scène, sa symbolique. Les paysages sont filmés de façon à faire cinéma mais on pense surtout à des clips de l’office du tourisme. Il s’agit de décor plus que de paysage (on est loin des vallées d’Il Buco). L’insistance à montrer des croix, des statues de la vierge n’est pas non plus très subtile. J’ai entendu ici ou là que les dialogues étaient d’une profondeur métaphysique remarquables. Bon, ils ne sont pas inintéressants mais sont aussi un peu surécrits, jamais très loin du bon mot. Je reconnais toutefois que la scène où Farrell dit ses 4 vérités à Gleeson et au policier est bien écrite. Mais tout ça sent la plupart du temps l’écriture théâtrale, mal adaptée au cinéma, avec tout l’artifice de la scène qui passe difficilement à l’écran. Les personnages ne me touchent pas vraiment, celui de Gleeson est même assez pénible dans sa foi naïve dans le pouvoir de l’art (heureusement, le film n’est pas toujours de son côté). Celui de Farrell est plus intéressant en ce qu’il est tour à tour énervant, misérable, touchant mais le jeu très affecté de l’acteur m’agace et me laisse parfois en dehors du personnage. Certains ont critiqué le folklore du film et il est vrai que tout le côté conte du film avec ce personnage de sorcière n’est pas très intéressant et même assez inutile. Le film a encore une fois la main lourde. Pareillement, on a beaucoup dit que cette histoire d’amitié brisée serait une métaphore de la guerre civile irlandaise qui fait rage en toile du fond du film. Bon, je n’aime pas trop les métaphores au cinéma car ça n’apporte pas grand-chose mais dans ce film-ci je trouve ça vraiment sans intérêt et encore une fois très lourdement amené (avec un dialogue final qui en remet une couche au cas où ça nous aurait échappé). Ca donne au film un petit vernis politique, une apparence de sérieux et de profondeur alors que c’est creux. Sur l’histoire d’amitié en elle-même, je trouve le film finalement assez superficiel. On ne comprend pas bien comment elle est née, comment elle a été vécue et ce qui a été perdu. On en reste à un niveau assez abstrait, finalement. Je pensais qu’après la fameuse scène citée ci-dessus, on allait rentrer dans le dur mais à partir du moment où le personnage de Gleeson refuse de s’expliquer et que le film se concentre sur les conséquences gores de ce refus, Mcdonagh rate un peu son sujet. Alors qu’il y avait une belle question derrière l’idée de départ? Quand on a été pendant des années ami avec quelqu’un, est-ce qu’on n’a pas une forme de responsabilité envers lui? Est-ce qu’on peut s’en débarrasser comme ça? Le film lorgne un peu vers ces questions quand on voit dans une belle scène Gleeson ramasser Farrell qui vient de se faire tabasser mais ce n’est pas approfondi par la suite. Tout le segment narratif relatif au flic et son fils est par ailleurs d’un intérêt relatif tant le flic est caricatural.
Bref, un peu déçu malgré des qualités évidentes d’écriture.

casting irréprochable, images magnifiques pour une histoire profondément humaine et rugueuse comme un pull irlandais en pure laine

Honnête... Pas fan non plus.

Retour sur ce magnifique film signé Martin McDonagh sur la fin de l'amitié, le conflit d'Irlande du Nord et l'incommunicabilité entre les hommes : https://bit.ly/3jIhvr6

Pas de commentaire sur ce film .
Je suis sorti au bout de 15 minutes.

- très belle photographie
- très bons acteurs
après ... pour ma part, déception
je trouve que le film est un peu trop superficiel, ne va pas jusqu'au bout
les tensions ne sont pas bien mises en valeur, et j'ai eu l'impression de glisser au dessus d'une intrigue quand même bien invraisemblable
je comprends que cette intrigue permet de traiter le thème de l'amitié, etc., mais là c'est un peu gros. ou alors pas assez peut-être pour laisser surgir davantage de passion. c'est comme si le réalisateur s'était laissé prendre au piège de son idée absurde, sans réussir à la travailler et la développer suffisamment.

Les Banshees d'Inisherin est une nouvelle fable douce-amère de Martin McDonagh. À l'image de la guerre civile qui a lieu à quelques kilomètres de leur petite île, les irlandais d'Inisherin sont en plein conflit existentiel, personnel et communautaire. Si l'on rit souvent de l'absurdité des répliques ou des raisonnements, on n'en reste pas moins touché par les tourments que traversent ces personnages à la fois pathétiques et attachants.

Excèllent !!!

Film qui plaira pas a tout le monde , mais les 2 acteur joue trés bien leur role tout le long du film

14 ans après Bons baisers de Bruges, M. Macdonagh reforme le duo improbable B.Gleeson-C.Farrell. ici, il plante le décor sur une île quelque peu désolée de l'Irlande et évoque une étrange fin d'amitié avec un ton décalé. Le traitement relativement faible et invraisemblable n'est malheureusement pas crédible (manque d'explications claires ou insuffisamment affirmées, automutilation, représailles...), nous laissant sans réponse.

Grand film qui vous laisse réfléchir à la sortie. C est superbe vraiment. Allez y. Meilleur film de l année pour moi.

Où l'insularité et la consanguinité n'apportent généralement rien de bon... Bof...

Poétique Je viens de le terminer, poétique, lyric. une forte dimension croyante, il se sent éperdument triste de ne rien laisser de lui sur cette île. Il provoque la rupture dans son amitié, il a une douleur au fond de lui, ce besoin de se pardonner, il sait que ses doigts seront coupés à l'avance, il provoque ça lui même, il sait que son ami reviendra sans cesse. Il se confesse, ne parle pas de sa douleur, l'âne tué est nécessaire pour transformer son amis, lui donner la force de voir les choses et de devenir un homme.
Il a donné de sa main de sa maison de tout ce qu'il a pour que son ami devienne celui qu'il retrouve sur la plage, leur amitié n'a jamais été terminée, elle s'est juste transformée. La sorciere, pour l'oeil du mal toujours présent dans la symbolique biblique.. Poétique .Humain. Il est enfin accompli d'avoir sauvé son amis...

Dans les décors naturels de la superbe Irlande, sur une petite ile dépeuplée où tout le monde se connait, se joue un drame entre Shakespeare, Beckett et Feydeau. Voici un film comme il en n'existe plus beaucoup. Une amitié mise à mal entre un "gentil un peu simple" et "un violoniste en plein questionnement existentiel". Truculent, drôle et émouvant, ce duo ubuesque offre grâce à des dialogues excellemment bien écrits une heure cinquante de bonheur pour le spectateur, servi par un duo d'acteurs impressionnant ( Colin Farrel / brendan Gleeson ) tous deux charismatiques dans leurs joutes verbales irrésistibles. Un coup de cœur et une leçon de cinéma qui frôle la perfection.

Excellent, je me suis pas ennuyé et j'ai tapé des barres.
De l'humour qu'avec des dialogues et des situations c'est rare à notre époque. Pour moi c'est presque un vieux film de 2022.
Une histoire tellement banale au départ que tu te dis que 1h30 sur ça, ça risque d'être long, mais non.

Je me suis aussi rendu compte que j'aime tout les films de ce réalisateur, Bon baiser de Bruges, les 7 psychopathe, 3 Billboard et L'irlandais.
Ses films doivent pas cartonné au box office mais le mec propose quelque chose de différent et il le fait bien, j'espère qu'il va sortir encore plus de films.

Fin, délicat, beau, subtile, parfois drôle mais jamais lourd, d’une autre époque, celle qui laisse entre apercevoir un cinema digne d’une salle obscure dont on ressort aveuglé par l’atmosphère qu’il nous laisse..…ce long métrage ne plaira pas à tous et c’est tant mieux !